Un opéra mystérieux, un piano historique, deux chanteurs, quatre instrumentistes. En proposant un florilège de pièces vocales et instrumentales, l’Ensemble Hexaméron dresse un portrait musical de Paris au début du XIXe siècle, au carrefour d’influences et de styles différents, quand Mozart n’était encore en France qu’un compositeur inconnu.
Interprètes
Marianne Croux, soprane
Cyrille Dubois, ténor
Ensemble Hexaméron
Luca Montebugnoli, piano et direction
Roldán Bernabé, violon
Nicolas Bouils, flûte
Amaryllis Jarczyk, violoncelle
Franck Jaffrès, Prise de son / Direction Artistique / Montage
EnPhases
« Aux curiosités dont regorge ce panorama s’ajoute la finesse de l’interprétation. La sonorité du vénérable Erard (1806) depuis lequel Luca Montebugnoli dirige le petit ensemble apporte une touche de douceur. Le violon de Roldán Bernabé rayonne, la flûte de Nicolas Bouils donne un délicat relief aux pièces un peu bavardes de Devienne, et le violoncelle d’Amaryllis Jarczyk rend son mordant à la Romance de Duport. »
Diapason
« Le ténor Cyrille Dubois, suave et virtuose dans le répertoire mozartien ici complété par des romances de la même époque, joint sa voix à celle de Marianne Croux des nocturnes de Blangini. La soprano brille aussi bien dans Mozart que dans Paisiello ou les romances de Garat. Les quatre instrumentistes de l’ensemble Hexaméron se montrent eux aussi très convaincants dans ces compositions arrangées pour cet effectif dans des configurations variées, autour du piano Érard de 1806 depuis lequel dirige Luca Montebugnoli. Une soirée chez des mélomanes parisiens sous le Consulat : on s’y croirait ! »
Classica